Origine ou étymologie du nom des éléments

Publié le par Yah Shepherd

L'origine du nom d'un élément chimique permet souvent de connaître certaines de ses propriétés. Cette connaissance constitue un moyen mnémotechnique très valable pour se souvenir des symboles ou des usages de cet élément.


L'étymologie de la plupart des éléments chimiques évoque soit une couleur, une personne (réelle ou de la mythologie), un lieu ou un astre. Quelques noms d'éléments ont des origines diverses.

 

Nom S Origine
Actinium Ac 89 du grec aktinos, rayonnement; par référence au rayonnement radioactif émis par cet élément
Aluminium Al 13 du latin alumen, alun, signifiant amer; provient du goût amer de la pierre d'alun (sulfate double d'aluminium et de potassium) utilisé comme astringent au Moyen-Âge
Américium Am 95 en hommage au rôle joué par les Américains dans le développement de la science des éléments transuraniens; par analogie avec l'europium dont l'américium partage de nombreuses propriétés chimiques (ils appartiennent à la même famille chimique)
Antimoine Sb 51 du grec anti + monos, pas seul (cet élément a toujours été trouvé avec d'autres métaux); de l'arabe al-uthmud, brillant, par référence à l'aspect brillant de cet élément; au Moyen-Âge, rend malade les moines auxquels l'alchimiste Basil Valentin l'administrait
Argent Ag 47 du latin argentum qui dérive du grec arguros, blanc étincelant en référence à l'aspect physique de cet élément
Argon Ar 18 du grec argos, inactif, paresseux; en référence au caractère inerte de ce gaz, ne pouvant pas subir de transformation chimique
Arsenic As 33 du grec arsenikon, qui dompte le mâle, en raison de sa forte toxicité; du latin arsenicum, pigment jaune; origine du minerai orpiment (As2S3), utilisé comme pigment jaune citron
Astate At 85 du grec astatos, instable; en référence au caractère instable de tous ses isotopes
Azote N 7 du grec azotikos, sans vie; en référence aux êtres vivants qui sont asphyxiés par ce gaz
Baryum Ba 56 du grec barus, lourd, en référence à sa densité, la plus élevée de la famille des alcalino-terreux; l'origine de cet élément provient du minerai baryte
Berkélium Bk 97 rend hommage au travail des pionniers effectué par la célèbre université de Berkeley en Californie
Béryllium Be 4 du grec berullos, vert, faisant référence à la couleur de l'émeraude, pierre précieuse verte provenant d'une modification du béryl; du grec glukus, sucré; le premier nom du béryllium était le glucinium
Bismuth Bi 83 de l'allemand weisse masse, masse blanche; par référence à la couleur blanc argenté de cet élément solide
Bohrium Bh 107 en l'honneur de Niels Bohr, atomiste et physicien qui a proposé un modèle atomique fondé sur la théorie des quanta de Max Plank et qui a prédit, à partir de ce modèle, un certain nombre de propriétés de l'élément 72.
Bore B 5 de l'arabe buraq, brillant; nom anglais boron origine de borax et carbon qui indique aussi bien sa provenance (minerai de borax cristaux brillants) que sa ressemblance avec le carbone (on a longtemps cru que le bore était une forme de carbone)
Brome Br 35 du grec bromos, puanteur, en lien avec l'odeur piquante et irritante de ses vapeurs
Cadmium Cd 48 du grec kadmeia et du latin cadmia, calamine, ancien nom donné au carbonate de zinc (le cadmiun était extrait de ce minerai aux environs de la ville de Thèbes créée par Kadmos); du grec cadmios, minerai de zinc dans lequel le cadmium a été découvert
Calcium Ca 20 du latin calx, chaux (oxyde de calcium), en référence à son extraction par électrolyse d'une solution d'eau de chaux (Davy)
Californium Cf 98 par référence à l'Université de Berkeley, en Californie où plusieurs scientifiques ont travaillé au développement de la science
Carbone C 6 du latin carbo, charbon, en lien avec sa provenance, les charbons
Cérium
Ce
58 d'après Céres, divinité des blés en Italie Antique; par référence au nom donné à l'astéroïde découverte le 1er janvier 1801, soit 2 ans avant la découverte du cérium
Césium Cs 55 du latin caesius, bleu ciel, qui évoque la teinte bleu clair de ses 2 raies spectrales
Chlore Cl 17 du grec khloros, jaune verdâtre, en lien avec la couleur de ce gaz qui ressemble à celle des jeunes pousses d'herbes
Chrome Cr 24 du grec khrôma, couleur, en référence aux nombreuses couleurs des composés à base de chrome
Cobalt Co 27 de l'allemand kobold (lutin), d'où provient le nom de Kobolden, démons des montagnes et des mines dans les légendes germaniques; la production de ce métal étant impossible à réaliser à partir du procédé de production usuel, on croyait que cette impossibilité originait des mauvais esprits qui sabotaient le travail des mineures en corrompant le bon minerai.
Cuivre Cu 29 du latin Cyprium et du grec Kupros, dérivant de Chypre, île où l'on a trouvé les premières traces du minerai de cuivre il y a 6000 ans; l'île doit son nom aux nombreux cyprès qui y sont présents
Curium Cm 96 en l'honneur de Marie et Pierre Curie qui ont découvert le radium
Dubnium Db 105 par référence à Dubna, Institut nucléaire de Dubna, URSS où cet élément a été préparé par une équipe russe
Dysprosium Dy 66 du grec dysprositos, peu accessible; cet élément fut l'un des plus difficiles à isoler
Einsteinium Es 99 en l'honneur du savant Albert Einstein, fondateur de la théorie de la relativité, décédé peu de temps avant la découverte de cet élément dans le Pacifique après l'explosion de la première bombe H
Erbium Er 68 dérivé de Ytterby, ville de Suède près de Stockholm où furent découvertes les terres rares; voir aussi terbium, ytterbium et yttrium.
Étain Sn 50 de l'allemand zin et du norvégien tin, petite barre, en lien avec son aspect physique; son symbole «Sn» provient du latin stannum, fer blanc, nom utilisé pour un mélange d'argent et de plomb qui avait la même apparence que l'étain, soit d'un blanc brillant
Europium Eu 63 d'après Europe; par référence à sa découverte à Paris par E. A. Demarçay
Fer Fe 26 de l'anglo-saxon iron ou iren, colère, en référence à la force de ce métal; du latin ferrum, fer
Fermium Fm 100 en l'honneur d'Enrico Fermi, un des fondateurs de la physique nucléaire moderne et un des concepteurs du premier réacteur nucléaire à Chicago en 1942; cet élément fut détecté parmi les résidus de l'explosion de la première bombe H (voir aussi l'einsteinium)
Fluor F 9 du latin fluere, écoulement; en lien avec le minerai CaF2 utilisé pour liquéfier les résidus lors de la production des métaux; le nom fluorescence en dérive car la fluorite émet de la lumière en la chauffant
Francium Fr 87 du latin Francia, France; par référence au pays natal de celle qui a découvert cet élément, Marguerite Perey
Gadolium Gd 64 en souvenir de J. Gadolin, chimiste finlandais, qui a consacré sa vie à l'étude des terres rares
Gallium Ga 31 du latin Gallia, France, en l'honneur au pays dans lequel cet élément a été découvert; du latin gallus, coq, en lien avec celui qui l'a découvert, P.E. Lecoq de Boisbaudran
Germanium Ge 32 du latin Germania, Allemagne; par référence à sa découverte à Freiberg en Saxe par C. A. Winkler
Hafnium Hf 72 du latin Hafnia, ancien nom donné à la capitale danoise Copenhague où cet élément a été isolé
Hassium Hs 108 du latin Hassias, en lien avec l'état allemand Hesse dans lequel se trouve Darmstadt, le Laboratoire pour la Recherche Nucléaire (GSI - Gesellschaft für Schwerionenforschung)
Hélium He 2 du grec helios, soleil; cet élément ayant été décelé en premier dans la lumière du soleil, par son spectre
Holmium Ho 67 du latin Holmia, Stockholm, capitale suédoise autrefois nommée Holmia; en l'honneur de son découvreur suédois, P. T. Cleve et en lien avec son lieu de découverte
Hydrogène H 1 du grec hydor gennan, (eau, production); en lien avec le fait que l'on prépare ce gaz à partir de l'eau
Indium In 49 du latin indicum, bleu, d'après la brillante ligne bleue de son spectre atomique
Iode I 53 du grec ioeidès, violet, en lien avec la couleur violette des vapeurs d'iode qui se sunlime facilement
Iridium Ir 77 du latin iridos, arc-en-ciel, par référence aux couleurs variées des sels d'iridium
Krypton Kr 36 du grec kruptos, dissimulé (dans l'atmosphère); en lien avec l'élément difficile à repérer et à isoler; rappelle aussi la rareté de cet élément
Lanthane La 57 du grec lanthanein, caché (dans des minerais avec plusieurs autres éléments nommés terres rares); évoque aussi les difficultés rencontrées lors de son extraction
Lawrencium Lw 103 en l'honneur du physicien Ernest Orlando Lawrence, inventeur du cyclotron, appareil qui a permis de produire systématiquement les éléments transuraniens
Lithium Li 3 du grec lithos, pierre; par référence à son origine minérale en opposition aux composés de sodium et de potassium qui font partie de la même famille et qui sont d'origine végétale
Lutétium Lu 71 d'après Lutétia (Lutèce), nom latin de Paris, lieu de naissance de celui qui a découvert cet élément
Magnésium Mg 12 du grec Magnesia, région de la Thessalie, Grèce, dans laquelle on a trouvé le minerai de magnésie (oxyde de magnésium)
Manganèse Mn 25 du grec magnes, aimant, en lien avec les propriétés magnétiques de la pyrolysite, minerai utilisé par les pharaons pour fabriquer le verre
Meitnérium Mt 109 en l'honneur de Lise Meitner, physicienne spécialiste de l'étude des rayonnements liés à la radioactivité; partage la découverte du protactinium avec Otto Hahn
Mendélévium Md 101 en l'honneur de Dimitri Ivanovitch Mendeleïev, chimiste russe créateur du tableau périodique
Mercure Hg 80 du latin hydrargyrum et du grec hydrarguros, argent liquide, par référence à l'aspect physique de cet élément; de Mercurius, dieu romain des marchants et dieu messager aux pieds ailés, en lien avec la mobilité de ce métal liquide
Molybdène Mo 42 du grec molubdaina, plomb, en lien avec la grande ressemblance physique de la blende de molybdène avec le plomb
Néodyme Nd 60 du grec neos, nouveau et didymos, jumeau; par référence aux nouveaux jumeaux, le praséodyme et le néodyme; on croyait avoir trouvé un nouvel élément (Mosander le nomma didyme) ressemblant au lanthane, mais en fait, Auer démontra qu'on était en présence de deux éléments
Néon Ne 10 du grec neos, nouveau, en raison du nouveau gaz découvert par Ramsay et Travers
Neptunium Np 93 de la planète Neptune (nom provenant de la déesse romaine de la mer) qui, dans le système solaire, suit Uranus; en référence à cet élément qui suit l'uranium dans le tableau périodique
Nickel Ni 28 du suédois kopparrnickel, faux cuivre; de nickel, mauvais génie qui, selon la croyance populaire, vivait dans les mines; de l'allemand kupfernickel, cuivre du diable; en lien avec l'impossibilité d'extraire le cuivre du minerai de cuivre; on croyait que ce minerai avait subi un mauvais sort des démons. En fait, ce n'était pas un minerai de cuivre, mais bien de nickel
Niobium Nb 41 du grec Niobé, fille du demi-dieu Tantale, l'un des héros de la mythologie grecque; en lien avec la découverte du tantale, qui en fait, comportait deux éléments, le niobium et le tantale aux propriétés chimiques très semblables
Nobélium No 102 en l'honneur d'Alfred Nobel, industriel suédois, inventeur de la dynamite; ce fut un nom obtenu par consensus, car la paternité de cet élément est réclamée par deux laboratoires, l'un russe et l'autre américain
Or Au 79 du latin aurum, briller, faisant référence à l'aspect physique de ce métal
Osmium Os 76 du grec osmê, odorant; par référence à la forte odeur du OsO4, entre le poivre et le chou pourri, que l'on obtient lors de la préparation de l'osmium
Oxygène O 8 du grec oxys, acide et geinomai, formateur d'acide, par le fait que tous les acides connus à cette époque contenait de l'oxygène; cet élément a reçu son nom par erreur car Lavoisier pensait que cet élément était indispensable pour donner lieu à la formation d'un acide, ce qui n'est pas le cas
Palladium Pd 46 d'après l'astéroïde Pallas, découverte un an auparavant; ce nom provient de Pallas Athena, déesse grecque de la sagesse
Phosphore P 15 du grec phos (lumière) et phoros (porteur), porteur de lumière; en lien avec le phosphore blanc qui, en présence d'oxygène, éclaire dans le noir (phosphorescence)
Platine Pt 78 de l'espagnol platina, diminutif de plata, argent (petit argent) en lien avec l'aspect physique du platine qui ressemble à celui de l'argent
Plomb Pb 82 du latin plumbum, lourd, en lien avec la grande masse volumique de cet élément
Plutonium Pu 94 d'après la planète Pluton; celle-ci suit Neptune et dans le tableau périodique, le plutonium suit le neptunium. Aussi, dieu des enfers, combustible infernal par excellence
Polonium Po 84 du latin Polonia, Pologne, en l'honneur du pays d'origine de Marie Curie, celle qui a découvert cet élément 
Potassium K 19 du latin kalium et de l'arabe kali, pour carbonate de potassium; de l'allemand pottash, cendres en pot, en lien avec le carbonate de potassium qui se retrouve sous forme solide, en cendre, dans le brasier
Praséodyme Pr 59 du grec prasios, vert et didymos, jumeau; par référence à la couleur verte de son oxyde et à la présence du néodyme et du praséodyme dans un oxyde qu'on croyait une substance pure
Prométhium Pm 61 du grec Prometheus, Prométhée, le titan qui, ayant volé une parcelle de feu au char du Soleil pour l'offrir à l'humanité; nom attribué en raison des immenses efforts déployés pour isoler cet élément dans les produits de fission de l'uranium
Protactinium Pa 91 du grec protos, précédent et d'actinium; le protactium, lors de sa désintégration radioactive, forme de l'actinium et émet des particules a
Radium Ra 88 du latin radius, rayon; par référence au rayonnement et à la radioactivité qu'émet cet élément
Radon Rn 86 radium, émanation, le adon étant un gaz produit par désintégration du radium
Rhénium Re 75 du latin Rhenus, Rhin; en hommage au fleuve de l'Allemagne, pays où fut découvert cet élément
Rhodium Rh 45 du grec rhodon, rose, en lien avec la couleur rose de ses sels
Rubidium Rb 37 du latin rubidus, roug foncée; rappelle la couleur rouge foncé de sa raie spectrale d'émission
Ruthénium Ru 44 du latin Ruthenia, Russie; en l'honneur de son découvreur russe, Carl Ernst Claus ou Klaus Karl Karlovicz et du lieu de sa découverte
Rutherfordium Rf 104 en l'honneur d'Ernest Rutherford, physicien qui démontra la manifestation , au cours des décompositions radioactives, de trois types de rayonnements (a, b et g) et qui a établi un modèle de structure atomique possédant un noyau.
Samarium Sm 62 d'après le minerai samarskite dans lequel on a trouvé du samarium; ce minerai doit son nom à W. J. von Samarski qui l'a découvert
Scandium Sc 21 du latin Scandia, Scandinavie, unique région dans laquelle on trouve des minerais qui contiennent du scandium; en l'honneur de son découvreur suédois, Nilson.
Seaborgium Sg 106 En l'honneur de Glenn Theodore Seaborg, associé à «l'invention» de plusieurs éléments transuraniens dont le plutonium, l'américium, le curium, le berkélium et le californium
Sélénium Se 34 du grec selene, lune; le tellure et le sélénium ayant des propriétés très semblables et se trouvant toujours ensemble, on a donné ce nom en lien avec la Terre et la Lune qui sont indissociables
Silicium Si 14 du latin silicis, silex, caillou, en référence à son origine, parce que le silex est formé principalement de SiO2 (dioxyde de silicium)
Sodium Na 11 de l'arabe sod ou souwad, plante contenant beaucoup de carbonate de sodium (soude); de l'allemand et du latin natrium, dérivé de natron, mot désignant les efflorescences de carbonate de sodium sur les bords des Lacs Amers (aussi appelés Lac Natron)
Soufre S 16 de la racine indo-européenne suelf ou swel, signifiant «brûler sous forme de feu qui couve» comme le fait un morceau de soufre; du latin sulphurium, pierre qui brûle
Strontium Sr 38 par référence à la ville écossaise Strontian, lieu où l'on a trouvé et analysé les premiers minerais de strontium, la strontianite
Tantale Ta 73 Tantale, roi de Libye, père de Niobé et fils du dieu suprême, Zeus, dans la mythologie grecque; légende: Tantale a vécu un châtiment après avoir dévoilé des secrets divins aux humains: la nourriture et la boisson refluaient devant sa bouche comme le tantale fuit les acides avec lesquels on cherche à le mettre en contact (le tantale ne forme pas de sels avec les acides)
Technétium Tc 43 du grec technètos, artificiel, premier élément a être produit par la technique de l'homme, absent dans la nature
Tellure Te 52 du latin Tellus, déesse romaine de la Terre; le tellure et le sélénium ayant des propriétés très semblables et se trouvant toujours ensemble, on a donné ce nom en lien avec la Terre et la Lune qui sont indissociables
Terbium Tb 65 dérivé de Ytterby, ville de Suède, capitale chimique des terres rares, lieu ou l'on a trouvé le minerai (voir aussi erbium, ytterbium et yttrium)
Thallium Tl 81 du grec thallos, rameau vert, couleur qui caractérise une de ses raies spectrales
Thorium Th 90 d'après Thor, dieu de la guerre et du tonnerre en Scandinavie; par référence aux étincelles qui jaillissent quand on frappe le thorium avec de l'acier
Thullium Tm 69 évoque la Scandinavie avec son île mystique Thule (pays nordique), en Norvège; en l'honneur de son découvreur scandinave, Per Theodor Cleve
Titane Ti 22 en souvenir des Titans de la mythologie grecque, dieux géants, fils de la Terre (Gaïa) et du Ciel (Uranus); en lien avec la résistance de ce métal
Tungstène W 74 du suédois tung sten, pierre lourde, en lien avec la grande densité du minerai scheelite dans lequel on a trouvé le tungstène; et W, wolf rahm, «bave de loup», des échantillons de tungstène présents dans le minerai lors de la préparation de l'étain diminuait considérablement le rendement, comme les loups qui engloutissent leur proie.
Ununbium Uub 112 du numéral latin, un, un, deux
Ununnilium Uun 110 du numéral latin, un, un, zéro
Ununumium Uuu 111 du numéral latin, un, un, un
Uranium U 92 d'après la planète Uranus qui elle, a reçu ce nom par référence au dieu grec Uranus, père des Titans qui forme avec Gaïa, le couple divin le plus ancien; pour célébrer le grand événement astronomique qu'a constitué la découverte, intervenue 8 ans auparavant, de cette planète qui a eu un impact important dans le monde scientifique
Vanadium V 23 d'après Vanadis, déesse scandinave de l'amour et de la beauté, en lien aves ses splendides et nombreuses couleurs de ses composés
Xénon Xe 54 du grec xenos, étranger, par référence à sa présence avec le krypton, élément que l'on croyait avoir isolé
Ytterbium Yb 70 d'après Ytterby, ville de Suède, lieu où l'on a trouvé le minerai pour la première fois (voir aussi erbium, terbium et yttrium)
Yttrium Y 39 d'après Ytterby, ville de Suède proche de Stockholm, lieu où l'on a trouvé le minerai pour la première fois (voir aussi erbium, terbium et ytterbium)
Zinc Zn 30 de l'allemand zinke, dent, en lien avec la forme des précipités formés lors de la préparation du zinc, à la sortie des fourneaux
Zirconium Zr 40 de l'arabe zarkoen et du perse zargûn, couleur or, en lien avec la couleur or de la pierre précieuse, le zircon, ZrSiO4

Éléments dont le nom évoque une couleur:

Arsenic Chrome Rhodium
Béryllium Indium Rubidium
Bismuth Iode Thallium
Césium Iridium Zirconium
Chlore Praséodyme  

 

Éléments dont le nom évoque une personne (réelle ou mythique):

Bohrium Meitnérium Samarium
Cobalt Mendélévium Seaborgium
Curium Nickel Tantale
Einsteinium Niobium Thorium
Fermium Nobélium Titane
Gadolium Prométhium Vanadium
Lawrencium Rutherfordium  

Éléments dont le nom évoque un lieu:

Américium Gallium Rhénium
Berkélium Germanium Ruthénium
Californium Hafnium Scandium
Cuivre Hassium Strontium
Dudnium Holmium Terbium
Erbium Lutétium Thullium
Europium Magnésium Ytterbium
Francium Polonium Yttrium

Éléments dont le nom évoque un astre:

Cérium Neptunium Sélénium
Hélium Palladium Tellure
Mercure Plutonium Uranium

Éléments dont le nom provient d'une autre origine:

Aluminium Fluor Protactinium
Actinium Hydrogène Radium
Antimoine Krypton Radon
Argent Lanthane Silicium
Argon Lithium Sodium
Astate Manganèse Soufre
Azote Molybdène Technétium
Baryum Néodyme Tungstène
Bore Néon Ununbium
Brome Osmium Ununnilium
Cadmium Or Ununumium
Calcium Oxygène Xénon
Carbone Phosphore Zinc
Dysprosium Platine  
Étain Plomb  
Fer Potassium  

 




Références bibliographiques

DUCROCQ, Albert. Les éléments au pouvoir, Paris, Julliard, 1976, 353 p.

EMSLEY, John. Les éléments chimiques, Paris, Polytechnica, 1993, 253 p.

LUFT, Robert. Dictionnaire des corps purs simples de la chimie, Nantes, Cultures et Techniques, 1997, 391 p.

VACHON, Alexandre. Traité élémentaire de chimie, Québec, Imp. de l'Action Sociale Limitée, 1916, 326 p.

 

WINTER, Mark. (Page consultée le 23 avril 2010). WebElements - Periodic Table - Iron - Historical information, [En ligne]. Adresse URL: http://www.webelements.com/iron/history.html

 

Tiré du site web:

Auteur du document: Ghislaine Bourque

http://mendeleiev.cyberscol.qc.ca/carrefour/theorie/origine.html

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